Journal du lundi 10 septembre 2012
(62) AGROALIMENTAIRE / COMMERCE DE GROS - Repris par Jérôme Sergent, le grossiste lensois en boulangerie-pâtisserie Cerf Dellier lance une première franchise en octobre
Repris en 2011 par Jérôme Sergent, ancien cadre du groupe Lactalis, le grossiste lensois en boulangerie-pâtisserie Cerf Dellier comptera en fin d'année quelque 26 salariés et réalisera 4,3M€ de chiffre d'affaires.
En plein essor, notamment grâce au développement de la vente BtoC en ligne, l'entreprise lancera en octobre une première franchise, dont Jérôme Sergent sera co-associé.
(www.cerfdellier.com - 03 21 28 40 32)
Source : Journal des Entreprises, septembre 2012 - Synthèse
Belgique
AGROALIMENTAIRE - Lutosa pourrait entrer dans le giron de Lamb Weston
Plusieurs candidats étaient sur les rangs en vue de l'acquisition de la division pommes de terre de PinguinLutosa. Ce serait finalement l'Américain Lamb Weston, entité du groupe ConAgra Foods, qui aurait emporté l'affaire. Pour acquérir Lutosa, le groupe débourserait quelque 225M€. L'immobilier serait également cédé pour une valeur estimée à 45M€.
Source : L'Echo, 7/09 - Synthèse :
Vers une hausse des taxes sur la bière
Au nom de la santé publique, et pour générer des recettes budgétaires, le gouvernement réfléchit à un relèvement des taxes sur la bière. Certains prônent juqu'à un doublement.
L'an dernier, ce sont les alcools forts qui avaient été très lourdement taxés dans le cadre des plans de rigueur de François Fillon. Cette année, c'est la bière (dont la fiscalité n'a pas bougé depuis longtemps) qui est, selon nos informations, dans le viseur du gouvernement, et notamment du ministère de la Santé. Le marché français, en baisse structurelle depuis 30 ans, représente environ 2 milliards d'euros.
Les droits d'accise rapportent quelque 300 millions d'euros. Ils varient en fonction du degré d'alcool et de la taille du fabricant, afin de préserver les productions artisanales. A moins de 2,8 degrés, la taxation de la bière se limite à 1,36 euro par hectolitre et par degré, quelle que soit la taille du fabricant. Les bières à plus de 2,8° sont taxées par palier entre 1,36 euro par hectolitre et par degré et 2,04 €/hl/degré pour les entreprises produisant moins de 200.000 hectolitres. Pour les opérateurs dépassant les 200.000 hectolitres de production annuelle, la taxation (la plus répandue) monte à 2,71 euros par hectolitre et par degré. Des niveaux très loin des alcools forts (1.660 euros par hectolitre d'alcool pur), estiment les partisans de la lutte contre l'alcoolisme.
Les curseurs ne sont pas arbitrés mais le principe envisagé d'un relèvement de ces taxes est confirmé par plusieurs sources gouvernementales. La décision doit être prise d'ici dix jours. L'option la plus dure serait de doubler ces taxes, pour obtenir 300 millions supplémentaires. Au final cependant, le rendement devrait être inférieur, car il s'agit d'éviter de trop déstabiliser les acteurs économiques et d'aboutir à de trop fortes hausses de prix. L'exécutif doit faire face à un autre écueil : il n'envisage pas, pour l'instant, de relever la taxation du vin (l'idée a un temps été explorée), inférieure à celle de la bière, et il ne serait pas facile de justifier un trop grand différentiel que les industriels ne manqueraient pas de pointer.
D'autres mesures de santé publique doivent générer de nouvelles recettes pour l'Etat. Au premier rang desquelles la hausse de 7 % des prix des cigarettes au 1er octobre -le prix du paquet le moins cher passera de 5,70 euros à 6,10 euros -, et de 10 % des tarifs du tabac à rouler. Des hausses qui, elles, sont tranchées. Le gain annuel serait de 400 à 500 millions d'euros pour les finances publiques.
Écrit par Etienne LEFEBVRE
Chef de servi